En 2004, TAG Heuer présentait la Monaco V4, une montre à l’époque révolutionnaire. Il aura
donc fallut un peu plus de 5 longues années pour pouvoir observer en
boutique ce chronographe précis au 1/100e de seconde
édité à 150 exemplaires.
Avant l’introduction du mouvement V4, la quasi-totalité des mouvements mécaniques modernes, quelles que soient leurs complications, étaient basés sur des composants
«classiques», datant pour la plupart des 18e et 19e siècles.
Dans ce système traditionnel, la fonction de réserve
d’énergie est assurée par un ou plusieurs ressorts, la
transmission est réalisée grâce à des engrenages et
la régulation est le plus souvent organisée autour d’un
échappement.
Le mouvement V4 abandonne le mode de transmission par engrenages et le remontage automatique pour donner naissance à un tout
nouveau concept. L’équipe d’ingénieurs et de maîtres
horlogers TAG Heuer a remplacé les pignons et les roues du mouvement mécanique traditionnel par 5 micro-courroies
dentées dont la tension est contrôlée par 2 tendeurs.
À la différence d’un mouvement traditionnel, ce système de
transmission synchrone et modulaire par courroies ne requiert aucun engrenage
supplémentaire. Plus efficace (moins de vibrations, pour un mouvement
optimisé) et plus facile d’entretien, il assure une transmission
d’énergie ultra fiable, éliminant ainsi les obstacles à
l’intégration de nouvelles complications.
En 1969, la Monaco était le tout premier chronographe automatique
équipé d’un micro-rotor, conçu par Jack Heuer, aujourd’hui
président honoraire de TAG Heuer. La Monaco
V4 tire son nom de la platine principale en forme de V sur laquelle sont
montés les quatre barillets du mouvement. Les deux séries de
courroies sur les roulements à bille, inclinées à +/-13
degrés, imitent les cylindres d’un moteur de course.
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